1ère S1
MPC
Limites et Point de rupture
Faisons abstraction de la propulsion, et voyons jusqu'où, notre attraction est capable de rester debout sans devenir dangereux pour les voyageurs.
Introduction
Cette partie, est donc destinée, vous l'aurez compris aux limites de notre attraction ; et plus particulièrement sur celles de la structure. Elle portera sur ce que l'on appelle la mécanique des matériaux. Ou (de manière plus compréhensible) leur comportement face aux différentes contraintes de l'environnement...
La loi de Hook
Tout objet confronté à une force est déformé. C'est ce qu'a découvert au XVIIIème siècle le physicien Anglais Robert Hook
Loi :
"L'allongement d'un matériaux est proportionnel à la force qu'on lui exerce"
Cette loi s'intéresse donc à deux propriétés des matériaux :
> Leur linéarité :
La proportionnalité entre la force exercée sur la pièce
et sa déformation effective
> Leur élasticité :
Le fait que la pièce revient à sa forme initiale si la force est nulle
a) Le cas du ressort
Ce modèle permet d'expliquer simplement la relation exprimée ci-dessus
Soit : Une pièce de forme standard et de longueur normale l
on note lo la longueur de la pièce étirée lorsque l'on y applique une force
quelconque
selon le physicien Hook, l'étirement ou l'allongement d'un ressort est proportionnel à la force qu'on lui exerce.
ainsi : dans le cas du ressort, cette loi s'exprime :
F = k .|l - lo|
K
F=k . |l - lo|
o
animation trouvé sur le site : http://www.crystallography.fr/crm2/fr/labo/pages_perso/Aubert/Meca/Hooke.html
Avec :
- F la force exercé en N
- k la constante de raideur du ressort en N.m-1
- lo la longueur du ressort à vide en m
- l la longueur du ressort étiréen m
Remarque :
-
cette loi intervient aussi bien pour une compression que pour un
étirement (cf l'animation flash ci-dessus)
b) Cas général
soit : une pièce de forme standard et de longueur normal l
on note lo la longueur de la pièce étiré lorsque l'on y applique une
force F quelconque
ainsi : l - lo = x => L'allongement de la pièce (en mètre)
et = ε (epsilon) => L'allongement relatif de la pièce
(sans unité)
De plus : Afin de s'astreindre de la taille de la pièce, l'on ramène la force exercée
sur la pièce à l'unité de surface : = σ (sigma) => en N.m-2
Enfin : L'on remarque que σ et ε sont proportionnels,
lié par E (le module d'Young) propre à chaque matériaux.
Donc : la loi de Hook appliqué aux matériaux isotropes (qui se déforment
de la même manière dans toutes les directions) s'écrit :
Rapel :


S = πr²
F
S
l - lo
lo
r
σ =E . ε
avec :
- σ la contrainte en N.m-2
- E le module d'Young en N.m-2
- ε l'allongement relatif du matériaux
Remarque :
Par relation, cette loi est à l'origine de nombreuse dérivé :
ΔL=
σ . lo
E
avec :
- σ la contrainte en N.m-2
- lo la longueur de la barre
- ΔL l'allongement de la pièce en m ( soit : |lo - l|)
- E le module d'Young en N.m-2
c) Exemple

calcul de la force necessaire à l'allongement de ce cube de 1 mm3
soit : E(acier)=2,1e+5 N.mm-2
σ=E . ε
ε= σ / E
ε=F / S.E
F =|lo - l| . S .E / lo
F =(|1 - (1+1)| . 1 . 2,1 e+5) / (1)
F =4,2 e+5 N
ce cube a donc subi une force de 4,2 e+5 N pour être étiré de 1 mm
d) Conclusion
cette loi permet donc, grace au module d'young fourni avec le matériau, et la force exercée sur ce dernier, l'allongement ou la contraction qu'une pièce subit lorsqu'on lui applique une force.
cependant, dans Space Mountain, rares sont les compresions de la structure. L'on parle plutôt de flexion. Et c'est là où ça se corse (enfin pas tant que ça, vous allez voir)